Histoire du viticulteur : Julien Berjal
Dans l’histoire et la culture du cru
J’ai été élevé aux côtés de mon grand-père et de mon père, dans la culture de ce cru, le Château Le Châtelet. J’en connais tous les rangs de vigne dans lesquels j’ai fait mes premiers pas.
Si cela peut paraître anecdotique à certains, il est très important pour moi de bien connaître mon vignoble ; je suis persuadé que c’est un atout important de la réussite d’un cru.
Je vis dans ma vigne, à Saint-Emilion
C’est d’autant plus facile pour moi que je vis au sein de mon vignoble. J’y vois mes vignes en me levant et je parcours les rangs de vigne presque chaque jour, pour le plaisir quand ce n’est pas pour le travail.
C’est un grand avantage que cette proximité.
On ne peut pas vraiment appréhender le cycle de ses vignes et les voir s’adapter au cycle des saisons sans y passer beaucoup de temps.
Un viticulteur avec une formation de spécialiste
Je suis un viticulteur qui a reçu une formation spécialisée.
Mon but était de devenir le responsable du Château Le Châtelet. J’ai donc reçu une formation au niveau des exigences de mon métier et de ma passion.
Je continue à apprendre chaque jour, que ce soit par mes contacts avec mes collègues, notamment dans le cadre de la Commission Technique du Conseil des Vins de Saint-Emilion à laquelle je participe, des revues spécialisées et des journées d’informations techniques organisées par le CIVB, ou différentes formations professionnelles de perfectionnement suivant les nouvelles techniques.
Ma formation initiale :
- Brevet de Technicien Supérieur en Viticulture et Œnologie obtenu en 2001 au Lycée Agricole de Montagne
- Stage à l’INRA d’Angers sous la direction de Christian ASSELIN : Etude de l’Extraction des Anthocyanes au cours des vinifications du Cabernet Franc sur le Saumurois et L’Anjou.
- Stage au Château Cantenac, Saint Emilion Grand Cru :
– Observation des différents profils de sol de l’exploitation
– Mesure du stress hydrique à l’aide des sondes Watermark avec l’appui de Monsieur Lionel KREFF, Ingénieur Agronome
Proche de ma vigne, je me veux jardinier
Armé de cette proximité que je vis avec mon vignoble du Châtelet et de la formation spécialisée qui est la mienne, je veux cultiver ma vigne en jardinier.
C’est un grand avantage que j’ai d’avoir un vignoble de 3,18 ha. Cela me permet de concevoir mon vignoble, dans sa gestion, comme un grand jardin.
Ce qui est important pour moi, c’est d’être attentif au cycle de vie de la vigne tout au long de l’année, et de lui apporter rapidement et avec la meilleure adaptation les soins qui lui sont nécessaires.